Girona, la maison des amoureux du vélo.
Girona, la ville des cyclistes par exception, a été la terre d’accueil de mon début de saison ! Je vous y emmène…

Imaginez une ville dans laquelle chaque dizaine de tours de roues, vous trouveriez un café d’exceptions, des plats conçus pour les sportifs. Imaginez une petite ville calme, où dès le matin vient, un vent doux, caressez vos belles jambes rasées et dans laquelle il vous suffit de parcourir 5 km pour, vous trouver face à une étendue de trails infinis. Si je vous disais que cette ville existait bel et bien et qu’elle se situait à 10 heures de train de chez nous, vous me suivriez ? 

Girona, c’est la ville dans laquelle j’ai décidé de me rendre pour préparer ma saison en début d’hiver, et où je me suis à nouveau rendu il y a deux semaines pour cette fois-ci la lancer. C’est devenu ma destination favorite pour me préparer, m’amuser et me ressourcer. C’est une sorte de Barcelone en beaucoup plus petit et plus calme qui offre des itinéraires de VTT, Gravel et vélo de route irrésistibles. 

J’aime m’y rendre en train, mais lorsqu’on doit s’y rendre pour des courses, c'est une autre affaire. On a donc embarqué dans notre bus avec Maxime L’homme et Lea Huber qui participeront aussi à la deuxième course de mon programme du côté de Banyoles. Au moment de partir, je sortais de quatre jours de maladie, j’avais donc encore pas mal de doutes par rapport au début de saison une semaine plus tard ! 

Arrivé sur place, on a pu profiter d’une belle semaine de vélo au chaud, côtoyant certains cyclistes du circuit international lors de nos entraînements et coffee stop dans les nombreux cafés de la ville. Une préparation mentale parfaite pour entamer la saison dès le vendredi dans un petit village à 4 km de la ville. 

LA SANTA VALL
Une course de Gravel de trois jours avec un prologue de 5 km en montée puis deux étapes de 72 km et 115 km. Les chemins là-bas sont trop beaux, des routes graviers à perte de vue et des paysages magnifiques. Je me classe 34ᵉ du général après trois gros jours de courses. Des distances que je n’ai pas l’habitude de parcourir à un rythme si élevé. En VTT, on fait entre 1h et 1 h 30 de course maximum, là, on est parfois sûr du 3 h 30 et à bloc tout du long, vraiment physique… Mais on classera cette expérience comme une très grosse mise en jambe de début de saison, mais surtout comme une expérience incroyable dans un groupe très amical et aux côtés d’anciennes stars du cyclisme sur route. 

SUPERCUP BANYOLES 
Grâce à l’agence dans laquelle j’effectue mon apprentissage uptoyou.ch, j'ai pu travailler à distance depuis l’Espagne durant la deuxième semaine pour me préparer pour Banyoles. Premiers grand rendez-vous de la saison de VTT, une course HC niveau international à 20 minutes de la ville. Mes parents et mon collègue Pierre m’ont rejoint pour m’aider sur cette course. Je décroche une 50ᵉ place satisfaisante pour un début, mais qui ne correspond pas à mes attentes pour cette saison. L’attitude était bonne et j’ai pu faire des tours très réguliers.

Je repars donc de l’Espagne avec plein de bonne expérience et d’inspiration pour la suite de ma saison, à Gränichen, le 17 mars qui lancera la saison nationale